Sun city, le retour

J'ai précédemment rédigé un post à propos d'un reportage présentant une ville américaine n'acceuillant que des résident âgés de plus de 55 ans ( ici ). Me rendant compte que la conversation continue et la trouvant intéressante, je réactualise la chose par ce nouveau post ( qui est au passage le 100ème mais tant pis le 101ème le célèbrera ).

Vient d'être posté ce commentaire :

imaginez simplement qu'il s'agisse de vous à la place de ces "vieux". vous trouverez ça bien?
Et bah c'est pareil pour eux, car on l'oublie souvent mais ce sont aussi des êtres humains. ( Coton Tige )

Contrairement à ce que tu as l'air de croire Coton Tige la majorité des personnes qui postent ici sont contre cette idée et le débat est plus sur l'opportunité qui est donnée aux plus de 55 ans de ne pas être  reléguer au seul statut d'ancêtre tout juste bon à demeurer assis dans un coin du salon avec un plaid sur les genoux.

Dans ma société idéale, les personnes âgées tout comme les jeunes cons de 20 ans auraient le même choix d'activités, la même possibilité de faire ce qu'ils veulent, quand ils le veulent. Mais tu es la première à savoir que c'est loin d'être le cas. S'il est certain qu'une structure comme celle que j'ai ici présentée à ses défauts elle a nombre de qualités que les maisons de personnes âgées françaises n'ont pas et ce parcequ'on ne leur en donne pas les moyens et qu'elles n'ont, de toute façon, pas la même finalité.

J'ai parlé de cette émission avec pas mal de personnes âgées parceque tout comme toi j'ai la chance de les côtoyer et s'ils sont d'accord avec moi sur le fait qu'il est triste d'assister à une telle ghettoïsation ( .. pas sure de l'orthographe pour le coup ) ils reconnaissent la chance qui est offerte à cette popualtion de pouvoir avoir accès à un grand nombre de loisirs, de pouvoir rencontrer de nouvelles têtes à un âge où ce n'est plus si facile et, surtout, de pouvoir partager des expériences communes.

Pour simplifier les choses c'est notre façon de considérer l'après retraite qui me gêne profondèment, ce reni de ceux qui représentent pourtant notre Histoire et qui ont tant à nous offrir, cette façon de trop souvent considérer que ce n'est qu'une attente de mort alors qu'il s'agit au contraire d'une deuxième vie, surtout lorsqu'on considère l'expérance de vie qui ne cesse d'augmenter.